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La musique retourne toujours à la musique… Dès l’enfance, Yves Carini est familiarisé avec les univers les plus variés : la chanson d’Yves Montand (son père a composé pour lui), le jazz de Django Reinhardt et de Stéphane Grappelli, l’école impressionniste française. Il en retire très vite l’idée que l’émotion musicale franchit, à toutes les époques, les barrières et les styles. Mais déjà, il recherche d’autres sonorités, d’autres approches rythmiques, plus actuelles, et découvre pêle-mêle, dans la frénésie des années 80, Al Jarreau, George Benson, Earth Wind and Fire, Michel Jonasz ou encore l’élégance superbement cross-over de Quincy Jones.

Swinguer une mélodie, faire chanter les rythmes, telle est la conception qu’il se forge à leur écoute et qu’il ne cessera d’approfondir jusqu’à aujourd’hui. Complet autodidacte, il se lance dans la composition tout en faisant remarquer, lors de passages impromptus dans de nombreux clubs, la fraîcheur et la vivacité de son chant qu’il peaufine par ailleurs avec Guislaine Delassus. Avide de rencontres, très conscient des exigences de la production musicale, il n’hésite pas à présenter son travail aux professionnels les plus reconnus qui l’encouragent avec enthousiasme: Richard Galliano, Mike Lanaro, Pierre Papadiamandis, compositeur attitré d’Eddy Mitchell et pourvoyeur de thèmes pour les plus grands (dont le regretté Ray Charles), Bernard Arcadio, pianiste et arrangeur pourtant très sollicité (Henri Salvador, Dee Dee Bridgewater, Jacques Dutronc).

Premier Album : « Un été parisien »

Rigoureux autant que charmeur, attentif au moindre détail, Yves Carini met alors progressivement au point un projet, une équipe, un « sound » en tandem avec le pianiste arrangeur et producteur danois Niels Lan Doky. Loin des avatars de la variété jazzy, il puise à l’esprit du jazz américain sa pulsation, sa finesse d’arrangement : c’est « Un Eté Parisien », premier album sur lequel Yves Carini est accompagné par les jazzmen les plus prestigieux (le batteur Jeff Hamilton, le contrebassiste Pierre Boussaguet, Ulf Wakenius, guitariste d’Oscar Peterson), séduits par ce jeune chanteur français.

Le succès est au rendez-vous : la presse est unanime, les opportunités de se produire sur les scènes françaises (Festival de La Rochelle, le Petit Journal Montparnasse…), européennes (festival de Liège) et mondiales (Festival international de Dubaï où Yves Carini partage l’affiche avec Kool and the Gang ou Jean-Luc Ponty) se multiplient, confirmant que en « live » le chanteur est aussi performant qu’en studio !

Nouvel album : « Midnight Rendez-Vous »

Fort de ces expériences, Yves Carini entreprend d’exprimer la diversité des musiques qu’il aime et la gamme de ses émotions. Nouveau projet, projet mûri, projet personnel et collectif.

Yves Carini s’installe dans la nouvelle scène française en imposant de sacrées mélodies toujours aussi « catchy » et mélodieuses (pas moins de 3 single : « Nos amours clandestines » « La petite fille de Shangaî » et « Sous un autre ciel ») en y apportant une touche Jazz : sa voix sensuelle, son phrasé swinguant, ses arrangements West coast, la crème des jazzmen français.

Avec le soutien de la très talentueuse pianiste-arrangeur Carine Bonnefoy et la collaboration unique de Philippe Saisse, célèbre producteur français installé aux USA, il met au point son deuxième album – « Midnight Rendez-Vous » –, pièces dépouillées, aux images superbement dosées comme « La Petite Fille de Shanghaï » en duo, groove funky, parties cuivrées, scats insolents d’aisance et de justesse, balades plus cool toujours élégantes, Yves Carini ne confirme pas seulement son talent, il surprend et bouscule les clivages .

© Copyright Le New Morning, 2007. Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, octobre 2007.

Source : http://www.positifs.org/old/jazz-passion/20-FAQs/B3-C.htm

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