Voix de crooner, yeux enjôleurs, charme discret, Yves Carini, 38 ans, a le physique de l’emploi. Le chanteur, originaire de Chantilly, assume ses influences jazzy et chanson française. Son deuxième album « Midnight Rendez-vous » est dans les bacs depuis lundi. « On tend plus vers la variété que dans le premier CD, avoue-t-il.
Mais c’est la somme de toutes mes émotions musicales : le jazz noir-américain, la musique brésilienne et surtout la chanson française, dans laquelle j’ai baigné petit. Mon père composait pour Yves Montand. » Les deux singles « Nos amours clandestines » et « La Petite Fille de Shangai » sont reprises à la radio.
En parallèle, Yves Carini entame cette semaine une tournée showcase. Il se produira au Cultura de Saint-Maximin samedi à 16 h 30. Une première pour le chanteur, qui n’a jamais monté de spectacle dans la région. « C’est une petite pression supplémentaire de chanter chez soi, concède-t-il. On est plus gêné devant les siens. On ne veut pas décevoir.
En plus ce sera la première scène pour cet album. » Cet habitué des petites salles parisiennes et des festivals de jazz en province ne redoute pas de se produire dans le cadre d’un grand magasin. « C’est particulier, explique-t-il. On est au milieu du magasin. Les gens ne viennent pas forcément pour vous écouter. Mais ça ne me dérange pas. »
Après cette mini-tournée, Yves Carini et ses musiciens seront fin prêts pour son concert au New Morning le 7 novembre. L’occasion de présenter l’album à son public et à toute la profession. Son précédent disque, « Un été parisien », s’est vendu à près de 5 000 exemplaires. « Quand on voit qu’une gagnante de la Star Ac, avec toute sa promo, n’a vendu que 10 000 albums », se félicite-il. Yves Carini ne doute pas que sa variété jazz trouvera son public.